Nouveauté, la section «maçon» du CEFA (Centre d’Education et de Formation en Alternance) de Farciennes, ouverte en collaboration avec l’Institut Provincial d’Enseignement Technique Secondaire (IETS) à Charleroi, est passée de l’article 45 à l’article 49.
L’avantage : L’élève qui réussit sa formation en alternance en article 49 se voit délivrer un certificat de qualification identique à celui obtenu dans l’enseignement de plein exercice. L’obtention du CESS est également possible selon certaines conditions de réussite. Les options «vendeur» et «mécanicien automobile» suivront prochainement !
Un encadrement particulier
L’enseignement en alternance est une opportunité pour les étudiants qui souhaitent intégrer le monde du travail tout en suivant une formation qualifiante. En alternant formation à l’école à raison de deux jours/semaine et l’apprentissage d’une pratique professionnelle en entreprise durant trois jours/semaine, les élèves évoluent rapidement. «Nous adaptons nos grilles horaires de cours en fonction des horaires de travail proposés par les entreprises de la région. C’est un peu un horaire à la carte ! », explique la coordonnatrice Céline Deroy. «L’enseignement dispensé à l’école et la pratique en entreprise se complètent et permettent aux élèves d’acquérir les compétences nécessaires. Ils apprennent le métier au contact d’un professionnel de terrain. De plus, ils sont engagés sur base d’un contrat de travail et ils sont rémunérés. Très souvent, les élèves sont ensuite embauchés par l’entreprise qui les a formés.»
Un métier en pénurie
Indispensable pour les travaux de gros œuvre d’un bâtiment, le maçon doit, par exemple, pouvoir préparer les fondations, monter les murs, les cloisons, poser les dalles, en respectant les plans qui lui sont fournis. Il doit pouvoir monter les échafaudages, étançonner murs et tranchées. Ce métier a un aspect polyvalent : les cours permettent aussi aux élèves d’être qualifiés pour le raccordement des égouts et des citernes mais aussi au coffrage, au ferraillage, au bétonnage ou même au rejointoiement. Le secteur de la construction est essentiellement composé de petites et moyennes entreprises qui bâtissent de nouvelles constructions et qui transforment, rénovent et restaurent d’anciens bâtiments. Un éternel recommencement qui manque cruellement de bras !