En quoi consiste le job de poseur(euse) de couvertures non métalliques ?

En quoi consiste le job de poseur(euse) de couvertures non métalliques ?

 

Première protection contre les intempéries, le toit est un des éléments les plus importants d'une maison. Il est indispensable, tout comme les ouvriers capables de le réaliser ! Le CEFA provincial de Farciennes forme ses jeunes au métier de poseur(euse) de couvertures non métalliques.

L’actualité liée aux intempéries de ces derniers jours nous démontre une fois de plus que les perspectives d’emploi dans ce secteur sont larges !

Fabian Baurant, enseignant : "Une fois la charpente terminée, cet ouvrier qualifié pose des revêtements en ardoises, en tuiles ou en matériaux de synthèse pour réaliser des toitures neuves. On fait aussi appel à lui pour l’entretien d’une toiture ou pour sa réparation. Il s'occupe également des gouttières, de l’évacuation des eaux de pluie et des conduits d’évacuation de gaz de fumées" . Ardoisier de profession, avec 27 ans de pratique du métier, Fabian sait de quoi il parle !

Par ailleurs, " Les élèves doivent maîtriser les réglementations urbanistiques et reconnaître les matériaux à utiliser car on ne fait pas ce qu’on veut sur un toit ! Ce métier fait aussi appel à la réflexion. Il faut veiller à la sécurité dans la précision. "

Durant leur formation, les élèves vont acquérir diverses compétences qu'ils mettront en application lorsqu'il seront en apprentissage chez un patron. Ils apprendront à appliquer les règles de sécurité, d’hygiène et de protection de l’environnement, à participer à différentes tâches préliminaires sur le chantier, à utiliser du matériel pour des travaux en hauteur, à poser et assembler des éléments d’étanchéité et de récolte des eaux pluviales, à poser des sous-toitures, à réaliser des couvertures et des bardages non métalliques, à exécuter des travaux d’isolation ainsi qu’à remplacer, rénover, entretenir et réparer des toitures. Depuis quelques années, l’amélioration des performances énergétiques fait aussi partie du métier. « 30% des déperditions énergétiques d’une habitation mettent en cause le toit. Il vaut donc mieux faire appel à un professionnel », conclut Fabian Baurant.