Moment fort du projet "police bashing/police liking", que la rencontre en Be to Be des élèves de 4e année en audiovisuel et de policiers venus des zones de Charleroi et de Châtelet!
Cette rencontre avait pour but de casser les clichés tant sur la police que sur les jeunes, par le biais d'échanges directs et intimistes.
Les élèves avaient, a priori plutôt une bonne image de la police (*sondage fait en classe via Wooclap)
Elle
fait suite à une seance d'étude des figures policières dans les séries TV avec la Radio d'Ecole en Hainaut : les élèves se sont penchés sur The Mentalist, Lupin et HPI pour étudier notamment la figure de l'élément externe à la police qui vient les aider et du contraste entre ce personnage et les membres de la police ; l'enchaînement des périodes d'action et de réflexion ; les représentations des minorités ; les valeurs et clichés que l'on retrouve au fil des épisodes, etc.
Les élèves ont en effet été sollicités par le Chef de Corps de la zone des Collines, Hugues Lebedelle, pour illustrer la nouvelle charte de la police avec une assistance de l'IA. Or on n'illustre pertinemment que lorsque l'on connaît bien son sujet et que l'on a identifié ses a prioris !
Durant ces échanges, les élèves ont dit avoir un peu peur de la police, notamment parce que les agents sont armés, qu’ils ont entendu parler de bavures policières dans les médias. Certains ont avoué être persuadés, avant la rencontre, que la police était là pour prendre les gens en infraction, pour le côté répressif, et non pour les aider. Mais il y a eu aussi des élèves pour se dire réconfortés par la présence de policiers en festivals, sur des événements, prêts à intervenir si une situation dégénérait. Les élèves se sont montrés sensibles au volet “garant de la sécurité” du job, ce qui a touché les policiers.Côté découvertes, les élèves ont été surpris de la diversité des métiers repris sous le seul vocable “policier” : agent de quartier, inter, stups, moeurs, maître-chien, roulage, cybersécurité... Une élève s’est montrée intéressée par une carrière dans la police alors qu’elle ne l’envisageait pas avant la rencontre.Des questions sur l'équipement, la considération des femmes policières par leurs pairs ou par les contrevenants ont également trouvé des réponses, toutes agrémentées d'anecdotes vécues.
Pour clore la demi journée, tout le monde a fait un petit tour dans la voiture tonneau...
ce qui, par le temps neigeux, a particulierement sensibilisé aux risques d'accidents.
Stay tuned pour la présentation de leurs productions, dans quelques mois!
