Rien de tel que de voir concrètement ce que pourrait être son futur métier ! Pour leur donner un aperçu des possibilités des nouvelles technologies, Cédric François, professeur d’infographie à l’ISI ps (Institut supérieur Industriel de promotion sociale) de Charleroi, a emmené une quarantaine de ses étudiants découvrir l’exposition "Claude Monet, l’expérience immersive" à la galerie Horta à Bruxelles.
Grâce à un habile mariage entre l'art et la technologie, ils ont véritablement plongés dans plus de 300 tableaux du peintre impressionniste français. Pas moins de 100.000 images ont été nécessaires à la conception de l'exposition, qui donne vie à l'œuvre de Monet grâce à 60 projecteurs. Les œuvres s'animent sous vos pieds et à 360 ° autour de vous. "Je voulais faire leur faire découvrir l’œuvre de Monet de manière moins statique et les confronter aux nouvelles techniques d'infographie utilisées pour ce type d’exposition" explique-t-il.
Un avant-goût de leur profession !
"De plus, c’est la société carolo Dirty Monitor qui a créé le mapping immersif de 360° de cette exposition". Dirty Monitor est pionnier dans le domaine de la conception et de la réalisation de contenu pour le mapping vidéo et d'autres productions audiovisuelles. Il est actuellement une référence dans le monde du mapping vidéo 3D et de l’art numérique. "Nous avons trois de nos anciens étudiants qui travaillent actuellement pour Dirty Monitor".
Le parcours propose aussi une visite de l’Atelier Giverny. "Grâce aux lunettes spéciales les étudiants ont pu se glisser dans la peau de Monet et vivre une expérience VR (réalité virtuelle) unique. C e type de casque virtuel est utilisé pour des jeux. La réalité virtuelle est utilisée dans de nombreux domaines comme les parcs d’attractions, la médecine, l’industrie, les jeux vidéo, le cinéma. Voir toutes ces techniques leur permet de mieux cerner leur avenir professionnel".
Les étudiants se sont imprégnés du travail exceptionnel réalisé par les concepteurs de l’expo Monet. "C’était très intéressant grâce à la réalité virtuelle, les œuvres du peintre prennent vie. On entre dans son univers. De plus, le virtuel est plus attractif que les images fixes" explique Gaëlle. "J’aime l’histoire de l’art, on voit le travail qu’il a effectué, son évolution. On découvre sa vie" poursuit Estelle. "J’ai aimé voir le travail sur le jeu des lumières. Les animations nous font pénétrer dans la vie du peintre et côté technique, c’était impressionnant. On ne voyait pas les raccords sur les écrans" précise Pauline. "Ca nous a permis de savoir ce que peut être notre futur métier" concluent-elles !
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